On achète une île et on crée une communauté indépendante???
Elle le sort comme si de rien n'était "par rapport à sa situation de femme", a-t-elle déclaré sur France-Inter mercredi 9 juillet. Carla Bruni-Sarkozy propose en écoute, deux jours avant la sortie officielle le 11 juillet, sur son site carlabruni.com, sa dernière livraison musicale, après Quelqu'un m'a dit et No Promises. Et ce jusqu'au 21 juillet.
Les arrangements de Dominique Blanc-Francard pour Comme si de rien n'était ramènent l'auditeur aux années 60, teintées blues et folk. Benjamin Biolay joue des cordes sensibles dans "L'Amoureuse" et Julien Clerc du synthé dans "Déranger les pierres". La voix est toujours ce souffle voilé, entretenu par la fumée de cigarette, qui expire plutôt mollement. Les mots balancent leurs rimes entre fuite du temps – "Ma jeunesse me regarde cruelle, elle me dit que c'est le temps du départ", "je veux encore le mal d'aimer" –, philosophie stoïque de l'existence – "prenons le temps de faire silence, d'emmêler nos souffles et nos langues" – et amour passionné sans être passionnant – "Je suis ta tienne", "tu es mon genre de délice, mon programme", "même les cailloux se donnent l'air important", "je veux ton rire dans ma bouche".
Ce dernier album rappelle le premier, Quelqu'un m'a dit, 2 millions d'exemplaires écoulés, par sa tonalité générale, tandis que le deuxième tranchait plus franchement avec des adaptations de poésie en anglais. Mais Carla Bruni-Sarkozy paraît avoir oublié le côté ludique de la langue, et l'émotion n'est pas au rendez-vous ; exception notable avec "Salut marin", en hommage au frère disparu de la chanteuse.
La "pitchoune", la "belette", comme elle se décrit dans "Je suis une enfant", dit "écrire très facilement". La première dame reste dans sa bulle, comme si de rien n'était.
Les arrangements de Dominique Blanc-Francard pour Comme si de rien n'était ramènent l'auditeur aux années 60, teintées blues et folk. Benjamin Biolay joue des cordes sensibles dans "L'Amoureuse" et Julien Clerc du synthé dans "Déranger les pierres". La voix est toujours ce souffle voilé, entretenu par la fumée de cigarette, qui expire plutôt mollement. Les mots balancent leurs rimes entre fuite du temps – "Ma jeunesse me regarde cruelle, elle me dit que c'est le temps du départ", "je veux encore le mal d'aimer" –, philosophie stoïque de l'existence – "prenons le temps de faire silence, d'emmêler nos souffles et nos langues" – et amour passionné sans être passionnant – "Je suis ta tienne", "tu es mon genre de délice, mon programme", "même les cailloux se donnent l'air important", "je veux ton rire dans ma bouche".
Ce dernier album rappelle le premier, Quelqu'un m'a dit, 2 millions d'exemplaires écoulés, par sa tonalité générale, tandis que le deuxième tranchait plus franchement avec des adaptations de poésie en anglais. Mais Carla Bruni-Sarkozy paraît avoir oublié le côté ludique de la langue, et l'émotion n'est pas au rendez-vous ; exception notable avec "Salut marin", en hommage au frère disparu de la chanteuse.
La "pitchoune", la "belette", comme elle se décrit dans "Je suis une enfant", dit "écrire très facilement". La première dame reste dans sa bulle, comme si de rien n'était.
Thierry Saussez veut quadrupler le budget de la communication gouvernementale
LEMONDE.FR avec Reuters 08.07.08
LEMONDE.FR avec Reuters 08.07.08
Thierry Saussez, responsable de la communication interministérielle, et directeur du service d'information du gouvernement (SIG), a demandé de pouvoir dépenser 16,7 millions d'euros supplémentaires en 2009 pour des opérations de communication, selon Le Canard enchaîné du mercredi 9 juillet. Le budget de 5,7 millions d'euros pour 2008 devant être reconduit, c'est donc une augmentation de 292 % que demande Thierry Saussez dans une note adressée à Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et à Jean-Paul Faugère, directeur de cabinet de François Fillon. Le bureau de Thierry Saussez à Matignon a déclaré qu'il n'avait "aucune déclaration à faire" sur cette affaire.
Dans la note reproduite par le Canard, Thierry Saussez sollicite notamment 12 millions d'euros pour la "réalisation de trois campagnes interministérielles significatives chaque année". Il demande également 1 million d'euros pour les études et sondages de la présidence, ainsi que 2,5 millions d'euros pour le lancement d'un portail Internet, France.fr, et un projet de télévision gouvernementale disponible sur Internet. Enfin, 1,2 million d'euros serait dédié à "la conception et à la réalisation du tableau de bord de planning stratégique". Cette dernière mission de planification de la communication serait confiée à une agence extérieure, selon Les Echos.
"PLUS CHAUD, PLUS RAPIDE ET PLUS ANALYTIQUE"
Thierry Saussez, ancien publicitaire, a reçu pour mission "de dynamiser et de coordonner" la communication gouvernementale. En tant que directeur du SIG, il est également l'inspirateur d'une campagne sur le pouvoir d'achat, diffusée à la télévision et dans la presse écrite jusqu'au 11 juillet, et dont le coût de 4,33 millions d'euros a suscité de vives critiques. Dans sa note à Claude Guéant et à Jean-Paul Faugère, Thierry Saussez livre ses conseils sur la communication du gouvernement : "Etre plus chaud, plus rapide et plus analytique en profondeur ; redéployer l'Etat annonceur."
"PLUS CHAUD, PLUS RAPIDE ET PLUS ANALYTIQUE"
Thierry Saussez, ancien publicitaire, a reçu pour mission "de dynamiser et de coordonner" la communication gouvernementale. En tant que directeur du SIG, il est également l'inspirateur d'une campagne sur le pouvoir d'achat, diffusée à la télévision et dans la presse écrite jusqu'au 11 juillet, et dont le coût de 4,33 millions d'euros a suscité de vives critiques. Dans sa note à Claude Guéant et à Jean-Paul Faugère, Thierry Saussez livre ses conseils sur la communication du gouvernement : "Etre plus chaud, plus rapide et plus analytique en profondeur ; redéployer l'Etat annonceur."
(mais parait que ça intéresse personne!!!)
je demande une modération quant à vos réaction... faites gaffe avec les nouveaux services de renseignement! (comprends qui sait)
Ségolène Royal (PS) se dit "sans doute suivie" ou "écoutée" (là vous pouvez vous la cher sur la lutina-attitude de l'hystérique)
AFP
La socialiste Ségolène Royal a affirmé jeudi sur RTL qu'elle était "sans doute suivie" ou "écoutée", qualifiant la "mise à sac" de son appartement d'"affaire politique" et déplorant "la violence et la vulgarité" des réactions à l'UMP.
"Je suis sans doute suivie puisque que les policiers eux-mêmes ont trouvé très étrange qu'entre 08h30 et 10h30 le soir de la mise à sac (de son appartement), il y a cette intervention très professionnelle dans un temps très court et à un moment où il n'y a pas de cambriolage car il y a beaucoup d'allers et venues", a expliqué Mme Royal.
"Alors en effet, soit je suis écoutée, soit je suis suivie depuis mon lieu de travail jusqu'à mon domicile, c'est une évidence", selon elle.
L'ancienne candidate à l'Elysée a estimé que la "mise à sac" de son appartement n'était "pas une affaire personnelle, mais une affaire politique", relevant une nouvelle fois sa "coïncidence très étrange" avec un "moment politique sensible".
L'effraction, a-t-elle souligné, s'est produite le lendemain de sa mise en cause de "la mainmise sur la France du clan Sarkozy" et la veille de la présentation de sa contribution pour le congrès du PS "où je mettais en valeur la façon dont Nicolas Sarkozy enrichit ses amis milliardaires".
La visite de son appartement relève de "méthodes inacceptables dans une démocratie", a-t-elle dit. "Le pouvoir en place aurait pu réagir différemment". "Dans n'importe quelle autre démocratie, le pouvoir se serait ému".
Dénonçant "la violence et la vulgarité" des propos des responsables de l'UMP, elle a ajouté: "malgré ces attaques et ces propos particulièrement violents et vulgaires, je ne souhaite à personne qu'il lui arrive ce qui m'est arrivé".
La présidente de Poitou-Charentes a rappelé que c'est la 2e fois que son appartement est "mis à sac", révélant que pendant la campagne présidentielle, "un certain nombre de ses amis et collaborateurs se sont vus dérober leurs ordinateurs". "Une de mes plus proches collaboratrices aussi a vu son domicile fouillé".
Selon Mme Royal, "il y a un climat assez détestable aujourd'hui en France qui autorise les malversations de ce type". "Ceux qui ont fait cette mise en scène ont voulu me signifier que j'étais vulnérable".
La responsable socialiste a accusé Nicolas Sarkozy de faire "une forme de hold-up sur la publicité du service public de l'audiovisuel pour donner cette ressource financière à ses amis des chaînes privées Bouygues et Bolloré".
"Nicolas Sarkozy a enrichi ses amis, les mêmes que ceux qui étaient au Fouquet's, les mêmes que ceux qui ont reçu les chèques du bouclier fiscal. Il fait plus que compenser le coût de ses vacances", a-t-elle lancé.
"Je suis sans doute suivie puisque que les policiers eux-mêmes ont trouvé très étrange qu'entre 08h30 et 10h30 le soir de la mise à sac (de son appartement), il y a cette intervention très professionnelle dans un temps très court et à un moment où il n'y a pas de cambriolage car il y a beaucoup d'allers et venues", a expliqué Mme Royal.
"Alors en effet, soit je suis écoutée, soit je suis suivie depuis mon lieu de travail jusqu'à mon domicile, c'est une évidence", selon elle.
L'ancienne candidate à l'Elysée a estimé que la "mise à sac" de son appartement n'était "pas une affaire personnelle, mais une affaire politique", relevant une nouvelle fois sa "coïncidence très étrange" avec un "moment politique sensible".
L'effraction, a-t-elle souligné, s'est produite le lendemain de sa mise en cause de "la mainmise sur la France du clan Sarkozy" et la veille de la présentation de sa contribution pour le congrès du PS "où je mettais en valeur la façon dont Nicolas Sarkozy enrichit ses amis milliardaires".
La visite de son appartement relève de "méthodes inacceptables dans une démocratie", a-t-elle dit. "Le pouvoir en place aurait pu réagir différemment". "Dans n'importe quelle autre démocratie, le pouvoir se serait ému".
Dénonçant "la violence et la vulgarité" des propos des responsables de l'UMP, elle a ajouté: "malgré ces attaques et ces propos particulièrement violents et vulgaires, je ne souhaite à personne qu'il lui arrive ce qui m'est arrivé".
La présidente de Poitou-Charentes a rappelé que c'est la 2e fois que son appartement est "mis à sac", révélant que pendant la campagne présidentielle, "un certain nombre de ses amis et collaborateurs se sont vus dérober leurs ordinateurs". "Une de mes plus proches collaboratrices aussi a vu son domicile fouillé".
Selon Mme Royal, "il y a un climat assez détestable aujourd'hui en France qui autorise les malversations de ce type". "Ceux qui ont fait cette mise en scène ont voulu me signifier que j'étais vulnérable".
La responsable socialiste a accusé Nicolas Sarkozy de faire "une forme de hold-up sur la publicité du service public de l'audiovisuel pour donner cette ressource financière à ses amis des chaînes privées Bouygues et Bolloré".
"Nicolas Sarkozy a enrichi ses amis, les mêmes que ceux qui étaient au Fouquet's, les mêmes que ceux qui ont reçu les chèques du bouclier fiscal. Il fait plus que compenser le coût de ses vacances", a-t-elle lancé.
Italie: Berlusconi doit obtenir son immunité pénale
AFP
Silvio Berlusconi doit obtenir jeudi des députés au grand dam des juges et d'une partie de l'opposition un premier feu vert à son immunité pénale, et il peut désormais se permettre d'édulcorer une autre mesure controversée visant à suspendre des milliers de procès, dont le sien.
"D'ici la fin du mois, Berlusconi pourra être tranquille, l'immunité deviendra loi et ses affaires judiciaires seront congelées. Il peut même être magnanime avec les magistrats et l'opposition", raille le quotidien de gauche La Repubblica en évoquant ces modifications à la loi sur la suspension des procès.
La loi sur l'immunité pénale des quatre plus hautes charges de l'Etat est un "mal mineur", tempère le Corriere della Sera, qui souligne les conséquences "dévastatrices" qu'aurait eu la première version du texte concernant la suspension des procès.
Le texte initial de cette réforme prévoyait de suspendre pour un an tous les procès concernant des faits passibles de moins de 10 ans de prison commis jusqu'au 30 juin 2002, dont un procès actuellement en cours contre M. Berlusconi.
D'après les journaux, la nouvelle version, qui doit être présentée vendredi à la Chambre, ne concernera que les faits passibles de moins de trois ans de prison et commis jusqu'en mai 2006 et ne comportera plus l'"obligation" pour les juges de suspendre les procès, mais les laissera libres de décider.
L'autre grande réforme judiciaire, qui concerne l'immunité, prévoit "la suspension temporaire" des procédures judiciaires contre le président de la République, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés ainsi que le chef du gouvernement. Cette suspension, dont la durée est égale à la durée du mandat, suspend aussi les délais de prescription.
Elle devrait être adoptée en un temps record, un vote étant prévu au Sénat d'ici fin juillet après son passage à la Chambre jeudi.
M. Berlusconi a des relations houleuses avec les magistrats et se dit persécuté par des juges qui veulent d'après lui "se substituer au vote populaire" et le faire tomber par des moyens judiciaires.
Il comparaît actuellement avec son ex-avocat britannique David Mills. M. Berlusconi est accusé d'avoir versé à M. Mills 600.000 dollars en échange de faux témoignages en sa faveur devant la justice italienne lors de deux procès remontant à la fin des années 90.
Selon la presse, Silvio Berlusconi était pressé de mettre un terme à ce procès avant le réquisitoire du parquet qui aurait sonné comme "une condamnation politique" avant même une décision du tribunal.
L'avocat de Berlusconi, Me Niccolo Ghedini, a en revanche assuré au quotidien Il Sole-24 Ore qu'il "regrettait" l'adoption aussi rapide de la loi sur l'immunité pénale, se disant "sûr qu'il aurait pu remporter le procès".
La Cour d'appel de Milan doit se prononcer dans les prochains jours sur une demande de récusation présentée par la défense du chef du gouvernement et visant la magistrate Nicoletta Gandus qui préside le procès Berlusconi-Mills.
Les réformes judiciaires voulues par M. Berlusconi ont suscité des tensions au sein de l'opposition.
Une partie de la gauche, dont le parti de l'Italie des valeurs (Idv) de l'ex-juge anticorruption Antonio di Pietro, a attaqué violemment le chef du gouvernement, l'accusant d'utiliser des "méthodes mafieuses" pour imposer ses intérêts au Parlement et a organisé une manifestation mardi contre ces réformes judiciaires.
Le Parti démocrate (PD, centre-gauche) de Walter Veltroni, son allié lors des dernières législatives, a en revanche déserté cette manifestation préférant la lutte au sein du Parlement.
"D'ici la fin du mois, Berlusconi pourra être tranquille, l'immunité deviendra loi et ses affaires judiciaires seront congelées. Il peut même être magnanime avec les magistrats et l'opposition", raille le quotidien de gauche La Repubblica en évoquant ces modifications à la loi sur la suspension des procès.
La loi sur l'immunité pénale des quatre plus hautes charges de l'Etat est un "mal mineur", tempère le Corriere della Sera, qui souligne les conséquences "dévastatrices" qu'aurait eu la première version du texte concernant la suspension des procès.
Le texte initial de cette réforme prévoyait de suspendre pour un an tous les procès concernant des faits passibles de moins de 10 ans de prison commis jusqu'au 30 juin 2002, dont un procès actuellement en cours contre M. Berlusconi.
D'après les journaux, la nouvelle version, qui doit être présentée vendredi à la Chambre, ne concernera que les faits passibles de moins de trois ans de prison et commis jusqu'en mai 2006 et ne comportera plus l'"obligation" pour les juges de suspendre les procès, mais les laissera libres de décider.
L'autre grande réforme judiciaire, qui concerne l'immunité, prévoit "la suspension temporaire" des procédures judiciaires contre le président de la République, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés ainsi que le chef du gouvernement. Cette suspension, dont la durée est égale à la durée du mandat, suspend aussi les délais de prescription.
Elle devrait être adoptée en un temps record, un vote étant prévu au Sénat d'ici fin juillet après son passage à la Chambre jeudi.
M. Berlusconi a des relations houleuses avec les magistrats et se dit persécuté par des juges qui veulent d'après lui "se substituer au vote populaire" et le faire tomber par des moyens judiciaires.
Il comparaît actuellement avec son ex-avocat britannique David Mills. M. Berlusconi est accusé d'avoir versé à M. Mills 600.000 dollars en échange de faux témoignages en sa faveur devant la justice italienne lors de deux procès remontant à la fin des années 90.
Selon la presse, Silvio Berlusconi était pressé de mettre un terme à ce procès avant le réquisitoire du parquet qui aurait sonné comme "une condamnation politique" avant même une décision du tribunal.
L'avocat de Berlusconi, Me Niccolo Ghedini, a en revanche assuré au quotidien Il Sole-24 Ore qu'il "regrettait" l'adoption aussi rapide de la loi sur l'immunité pénale, se disant "sûr qu'il aurait pu remporter le procès".
La Cour d'appel de Milan doit se prononcer dans les prochains jours sur une demande de récusation présentée par la défense du chef du gouvernement et visant la magistrate Nicoletta Gandus qui préside le procès Berlusconi-Mills.
Les réformes judiciaires voulues par M. Berlusconi ont suscité des tensions au sein de l'opposition.
Une partie de la gauche, dont le parti de l'Italie des valeurs (Idv) de l'ex-juge anticorruption Antonio di Pietro, a attaqué violemment le chef du gouvernement, l'accusant d'utiliser des "méthodes mafieuses" pour imposer ses intérêts au Parlement et a organisé une manifestation mardi contre ces réformes judiciaires.
Le Parti démocrate (PD, centre-gauche) de Walter Veltroni, son allié lors des dernières législatives, a en revanche déserté cette manifestation préférant la lutte au sein du Parlement.
A Paris, de nombreux élus continuent d'occuper des HLM de haut standing
LE MONDE 10.07.08
LE MONDE 10.07.08
Jean-Paul Bolufer, l'ancien directeur de cabinet de la ministre du logement et de la ville, Christine Boutin, s'en va. La députée (PS) du 12e arrondissement de Paris, Sandrine Mazetier aussi. En revanche, Jean-Pierre Chevènement n'a pas donné son congé. Ni Brigitte Kuster, maire (UMP) du 17e, Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, ou Paul Girod, sénateur (UMP) de l'Aisne.
La Ville de Paris - qui a pris le contrôle de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) en janvier 2007 - peine à faire le ménage parmi ses locataires - élus ou pas. Le nouveau patron de ce très gros bailleur social, Pierre Castagnou, maire PS du 14e, a dressé un état des lieux, mercredi 9 juillet.
La Ville de Paris - qui a pris le contrôle de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) en janvier 2007 - peine à faire le ménage parmi ses locataires - élus ou pas. Le nouveau patron de ce très gros bailleur social, Pierre Castagnou, maire PS du 14e, a dressé un état des lieux, mercredi 9 juillet.
Au terme de cette "opération vérité", lancée il y a six mois, la RIVP constate qu'environ 2 500 locataires "payent un loyer anormalement bas, eu égard à leurs revenus". Sous les mandatures Chirac et Tiberi et jusqu'en mai 2007, bon nombre d'appartements ont été attribués sans conditions de ressources, souvent à des personnalités proches du pouvoir politique. La RIVP possède notamment 314 logements de très haut standing loués entre 12 et 14 euros du m2.
C'est dans l'un d'entre eux qu'habite M. Bolufer. Ce haut fonctionnaire est logé depuis 1981 par la RIVP dans 190 m2 au 81, boulevard de Port-Royal (13e), pour un loyer de 1 500 euros, charges comprises - soit 6,30 euros du m2, dans un quartier où les locations atteignent 30 euros du m2. En sous-louant son appartement de 1997 à 2007, M. Bolufer n'a pas, selon la RIVP, respecté son bail. Menacé de poursuite judiciaire, M. Bolufer a proposé un accord à l'amiable, conclu mercredi : il s'engage à partir au plus tard le 31 décembre.
51 000 APPARTEMENTS
M. Chevènement, lui, habite près du Panthéon, rue Descartes (5e) dans un appartement de plus de 100 m2, loué environ 11 euros du m2. La SEM a jugé "anormal" qu'il bénéficie aussi d'un logement social attribué par la ville de Belfort, dont il fut maire. Elle lui a demandé de régulariser sa situation. M. Chevènement a rendu, en avril, les clés de son appartement belfortain, mais a conservé celles de son logement parisien... Comme lui, Brigitte Kuster habite dans un quartier de la capitale, 120 m2, avenue Yves-du-Manoir - à deux pas de l'Etoile -, qu'elle loue 10,65 euros du m2.
La situation de ces anciens ou actuels élus est légale puisqu'ils occupent des appartements à loyer non encadré, sans conditions de ressources. Si Mme Mazetier a décidé de partir comme elle s'y était engagée au lendemain de son élection en juin, Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, a, elle, demandé une réévaluation de son loyer, dans l'intention d'y rester.
Depuis mai, à la RIVP, seuls les revenus inférieurs à 6 500 euros mensuels (pour une famille de quatre enfants) peuvent prétendre à l'un des 12 900 appartements attribués jusqu'ici sans conditions de ressources. Mais, chaque année, sur les 51 000 appartements de la SEM - à loyers plafonnés ou pas -, seuls 2 500 se libèrent. Le renouvellement des locataires n'est donc pas pour demain.
S'il peine à mettre fin à ces "rentes de situation", M. Castagnou n'approuve pas pour autant le décret de Mme Boutin, actuellement soumis au Conseil d'Etat, qui permettrait d'augmenter les surloyers. Le patron de la SEM a calculé : un locataire de 74 m2 qui gagne 50 800 euros par an verrait son loyer passer brusquement de 451 euros à près de 1 000 euros. " Si le logement social devient aussi cher que le privé, les classes moyennes partiront en banlieue", s'inquiète-t-il.
C'est dans l'un d'entre eux qu'habite M. Bolufer. Ce haut fonctionnaire est logé depuis 1981 par la RIVP dans 190 m2 au 81, boulevard de Port-Royal (13e), pour un loyer de 1 500 euros, charges comprises - soit 6,30 euros du m2, dans un quartier où les locations atteignent 30 euros du m2. En sous-louant son appartement de 1997 à 2007, M. Bolufer n'a pas, selon la RIVP, respecté son bail. Menacé de poursuite judiciaire, M. Bolufer a proposé un accord à l'amiable, conclu mercredi : il s'engage à partir au plus tard le 31 décembre.
51 000 APPARTEMENTS
M. Chevènement, lui, habite près du Panthéon, rue Descartes (5e) dans un appartement de plus de 100 m2, loué environ 11 euros du m2. La SEM a jugé "anormal" qu'il bénéficie aussi d'un logement social attribué par la ville de Belfort, dont il fut maire. Elle lui a demandé de régulariser sa situation. M. Chevènement a rendu, en avril, les clés de son appartement belfortain, mais a conservé celles de son logement parisien... Comme lui, Brigitte Kuster habite dans un quartier de la capitale, 120 m2, avenue Yves-du-Manoir - à deux pas de l'Etoile -, qu'elle loue 10,65 euros du m2.
La situation de ces anciens ou actuels élus est légale puisqu'ils occupent des appartements à loyer non encadré, sans conditions de ressources. Si Mme Mazetier a décidé de partir comme elle s'y était engagée au lendemain de son élection en juin, Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, a, elle, demandé une réévaluation de son loyer, dans l'intention d'y rester.
Depuis mai, à la RIVP, seuls les revenus inférieurs à 6 500 euros mensuels (pour une famille de quatre enfants) peuvent prétendre à l'un des 12 900 appartements attribués jusqu'ici sans conditions de ressources. Mais, chaque année, sur les 51 000 appartements de la SEM - à loyers plafonnés ou pas -, seuls 2 500 se libèrent. Le renouvellement des locataires n'est donc pas pour demain.
S'il peine à mettre fin à ces "rentes de situation", M. Castagnou n'approuve pas pour autant le décret de Mme Boutin, actuellement soumis au Conseil d'Etat, qui permettrait d'augmenter les surloyers. Le patron de la SEM a calculé : un locataire de 74 m2 qui gagne 50 800 euros par an verrait son loyer passer brusquement de 451 euros à près de 1 000 euros. " Si le logement social devient aussi cher que le privé, les classes moyennes partiront en banlieue", s'inquiète-t-il.
L'Elysée confirme que M. Sarkozy assistera à la cérémonie d'ouverture des JO
LEMONDE.FR avec Reuters
LEMONDE.FR avec Reuters
bon j'arrête là!!! (il a fait la GP?)
2 commentaires:
Hallucinant la demande de ralonge...c'est l'explosion du budjet de la com...mais notre président a bien dit que les caisses étaient vides? non j'ai rêvé ?
Ségolène juste un peu ridicule!
Berlusconi à poil, non non non, c'est plus possible là, il est encore plus effrayant...
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