Le journaliste français s’est éteint ce matin dans sa résidence parisienne dans des circonstances mystérieuses. Son parcours exceptionnel de journaliste, qui l’a mené de l’ORTF à Antenne 2, en passant par la direction de France Télévisons puis celle d’Europe 1, restera marqué par son goût pour la liberté et sa lutte constante contre l’idéologie socialiste. Au-delà de ces interviews virulentes de cette vieille raclure stalinienne de Georges Marchais ("Taisez-vous Elkabbach !"), son premier coup d’éclat sera sa démission d’Antenne 2 après l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Un acte de courage politique, qui marquait son indépendance d’esprit. Une liberté de penser qui l’avait poussé en tant que directeur de l’information d’Antenne 2 en octobre 1979, à censurer Claude Sérillon qui tenait absolument à évoquer l’anecdotique affaire des diamants de Bokassa. Cet être épris de liberté n’avait pas hésiter à commenter le couronnement de ce même Bokassa Ier en Centrafrique en Décembre 1977. Son passage à la présidence de France Télévisions va permettre à Jean-Pierre Elkabbach de moderniser le service public et d’appliquer dans le secteur de l’audiovisuel un principe fondateur de la politique libérale qu’il défendit toute sa vie. A savoir l’enrichissement de quelques-uns par les fonds publics. Ainsi, le service public va contribuer à promouvoir le système des animateurs producteurs, en aidant de jeunes talents (Nagui, Delarue, Arthur) à monter leurs boîtes de production et en achetant au prix fort les programmes (de qualité) qu’ils produisaient. Cette externalisation de la production ne sera pas du goût de ce petit milieu gangréné par la canaille marxiste, et notre héros se verra contraint de quitter son poste. France Télévisions venait de rater le tournant du 21ème siècle. Heureusement sa gestion sobre des fonds publics lui permettra de retrouver un poste de président de la chaîne Public Sénat.
Depuis 2005, Jean-Pierre Elkabbach était le président d’Europe 1. Il avait continué son combat pour la liberté (il avait notamment demandé conseil à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, pour le recrutement d’un journaliste) en faisant de l’antenne d’Europe 1 une plate-forme de lutte pour la conquête du pouvoir par son ami Nicolas Sarkozy. Et le 6 Mai 2007, le triomphe du nouveau président était un peu le sien.
La fin de sa carrière sera marquée par sa lutte contre internet et plus particulièrement la propagation de fausses nouvelles et la manque de déontologie sur la toile. Il venait d’annoncer la création d'un comité d'éthique au sein de sa station.
Certains racontent qu’il en est mort….de rire.
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MERCI à http://rezo.net/ et au blog de Jean-Pierre Martin ainsi qu'à Libé qui reprend toute l'affaire ... en profondeur.
3 commentaires:
Osons ! Osons l'Arcane Sans Nom
hé bé.
L'Arcane sans Nom est le XIII, représenté par la Faucheuse. Elkabbach il fauchait que le socialo-communiste.
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