Diabolisons Sarkozy ?
La part d'ombre du personnage inquiète et fait peur à juste titre.
Sa personnalité, fébrile, boulimique, et colérique tout d'abord.
Ses relations plus que troubles avec des gangsters notoires de la politique française, tous issus de feu le système Pasqua, ayant tous eu peu ou prou maille à partir avec la justice de la république et dont il a fait sans hésiter tous ses premiers couteaux.
Enfin ses rapports clientélistes avec une poignée de très grands patrons essentiellement liés au monde médiatique bien sûr.
Ce qui pourrait se transformer en panégyrique participe de la fameuse "diabolisation" qui a fait long feu en tant que stratégie électorale désespérée de ses adversaires. Peut-être est-il préférable de l'ignorer pour le moment tout en se promettant en tant que républicain et démocrate forcené de ne jamais relâcher la vigilance.
Venons en au fait : je prends les paris aujourd'hui. Deux scenarii attendent les futurs "déçus" du Sarkozysme.
1 - Pour le pire (version 1) : Mr Sarkozy met en pratique sans aucune retenue ses thèses ultra-libérales voire entreprend une révolution conservatrice de type "Bush". Ce sont dès lors des années d'affrontement bloc contre bloc, de tensions sociales, de déchirements politiques qui nous attendent et qui, les mêmes causes produisant par définition les mêmes effets, ici comme aux USA ou au Royaume Uni auparavant, appauvriront massivement les plus fragiles, entretiendront une stagnation voir provoqueront la précarisation de l'essentiel des classes dites "moyennes", le tout au profit d'une très petite minorité de nantis. Ajoutons à cela la mise en pièce programmée des derniers vestiges de notre service public s'adossant à un déficit abyssal stratégiquement entretenu et instrumentalisé. Et dans 5 ou 10 ans, nous serons amenés à faire après tant d'autres pays (USA, Royaume Uni, mais aussi Italie et Espagne dans une moindre mesure ...) la critique de ce dogme ultra-libéral aujourd'hui totalement dépassé. Et nous devrons au prix de grandes difficultés corriger vaille que vaille les dégâts (comme tentent de le faire depuis quelques temps nos grands partenaires anglo-saxons).
2 - Pour le pire (version 2) : Mr Sarkozy fait volte-face devant les réalités de la société française et se "chiraquise" en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Nous aurons dès lors 5 ans de Raffarin III ou de Villepin II décliné 5 ans de plus. La droite UMP se sera ainsi une nouvelle fois "dégonflée". Elle n'hésitera pas en revanche à nous servir de façon éhontée sa vieille soupe sécuritaire, ses gesticulations policières inefficaces (complaisamment relayées par des médias à la botte) et ses rodomontades judiciaro-compassionnelles qu'elle excelle à instrumentaliser. Et pour un temps encore elle réussira sans doute à donner le change et à maquiller un immobilisme social et économique responsable du sentiment de déclin que nous vivons déjà au quotidien depuis 5 ans (au moins).
Venons en au fait : je prends les paris aujourd'hui. Deux scenarii attendent les futurs "déçus" du Sarkozysme.
1 - Pour le pire (version 1) : Mr Sarkozy met en pratique sans aucune retenue ses thèses ultra-libérales voire entreprend une révolution conservatrice de type "Bush". Ce sont dès lors des années d'affrontement bloc contre bloc, de tensions sociales, de déchirements politiques qui nous attendent et qui, les mêmes causes produisant par définition les mêmes effets, ici comme aux USA ou au Royaume Uni auparavant, appauvriront massivement les plus fragiles, entretiendront une stagnation voir provoqueront la précarisation de l'essentiel des classes dites "moyennes", le tout au profit d'une très petite minorité de nantis. Ajoutons à cela la mise en pièce programmée des derniers vestiges de notre service public s'adossant à un déficit abyssal stratégiquement entretenu et instrumentalisé. Et dans 5 ou 10 ans, nous serons amenés à faire après tant d'autres pays (USA, Royaume Uni, mais aussi Italie et Espagne dans une moindre mesure ...) la critique de ce dogme ultra-libéral aujourd'hui totalement dépassé. Et nous devrons au prix de grandes difficultés corriger vaille que vaille les dégâts (comme tentent de le faire depuis quelques temps nos grands partenaires anglo-saxons).
2 - Pour le pire (version 2) : Mr Sarkozy fait volte-face devant les réalités de la société française et se "chiraquise" en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Nous aurons dès lors 5 ans de Raffarin III ou de Villepin II décliné 5 ans de plus. La droite UMP se sera ainsi une nouvelle fois "dégonflée". Elle n'hésitera pas en revanche à nous servir de façon éhontée sa vieille soupe sécuritaire, ses gesticulations policières inefficaces (complaisamment relayées par des médias à la botte) et ses rodomontades judiciaro-compassionnelles qu'elle excelle à instrumentaliser. Et pour un temps encore elle réussira sans doute à donner le change et à maquiller un immobilisme social et économique responsable du sentiment de déclin que nous vivons déjà au quotidien depuis 5 ans (au moins).
Songe.
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